La présence de François Legault au match du CH le jour même de la décote du Québec démontre son insouciance, selon PSPP

morly
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En allant voir le Canadien de Montréal le jour même de la décote financière du Québec, François Legault s’est comporté comme s’il était déjà en vacances, dénonce le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon. Le chef intérimaire libéral, Marc Tanguay, croit aussi qu’il aurait dû «se garder une gêne».

«Ils ne prennent pas ça au sérieux plus qu’il faut», a signalé le chef du Parti Québécois, affirmant que la présence du premier ministre au match du CH «démontre une insouciance» et même une «minimisation de la situation.

En raison des «circonstances sérieuses», Paul St-Pierre Plamondon estime que M. Legault aurait dû se concentrer entièrement sur la gestion de cette situation économique.

«La réaction, tant sur le troisième lien que sur le match du Canadien, nous dit que […] le gouvernement, dans sa tête, est déjà à la retraite ou est déjà en vacances.»

Il ajoute que le premier ministre a le «culot» de présenter la décote du Québec «comme une bonne nouvelle».

François Legault a brièvement commenté les assauts du chef péquiste, plaidant qu’il avait un match de prévu depuis longtemps avec l’un de ses fils.

«Je pense que c’est important de passer du temps avec son fils», a-t-il dit.

Le PM au CH

Mercredi dernier, le premier ministre s’est rendu au Centre Bell pour assister au plus important match de la saison du Canadien de Montréal plutôt qu’au débat des chefs.

Le jour même, l’agence de dotation Standard & Poor’s (S&P) a abaissé la cote de crédit du Québec, passant de AA- à A+.

Selon Paul St-Pierre Plamondon, le premier ministre devrait s’envoler pour New York rapidement avec son ministre des Finances afin de convaincre les autres agences, comme Moody’s, à ne pas suivre cette parade.

«Je m’attends que quelqu’un dans ce gouvernement prenne la situation au sérieux et se porte à la rencontre d’autres agences qui vont nous décoter parce que ça va nous coûter des centaines de millions. Ça ne peut pas être plus simple que ça, de mon point de vue», a-t-il signalé.

Le chef intérimaire libéral, Marc Tanguay, abonde dans le même sens.

Le premier ministre aurait dû «se garder une gêne» et écouter la joute à la télévision, «sans le son», afin de travailler sur son plan de redressement des finances publiques.

M. Tanguay a notamment critiqué l’ajout de 11 825 nouveaux fonctionnaires durant le mandat caquiste, sans que les services se soient améliorés.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l’émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Girard défend son plan

En parallèle, le ministre des Finances et le premier ministre ont à nouveau minimisé l’impact de la décote sur les finances publiques et les taux d’intérêt.

«Il n’y a absolument aucun impact sur les marchés financiers suite à la révision de la cote de crédit du Québec», a indiqué le ministre des Finances.

Ils ont réitéré que les investissements majeurs en infrastructures étaient un choix.

Le Québec a émis des émissions d’obligations sur les marchés et celles-ci ne coûtent pas plus cher, pour l’instant.

«C’est la première émission depuis la décision de S&P et il n’y a aucun impact et les marchés estiment qu’on a un plan de retour à l’équilibre budgétaire sur cinq ans. S&P aurait préféré que ça se fasse sur trois ans et qu’il y ait moins d’infrastructures. On a fait le choix volontaire de prioriser l’économie», a expliqué le ministre Girard.



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