Compressions en éducation: une plainte déposée au Protecteur du citoyen

morly
4 Min Read


Au Protecteur du citoyen, on indique que la plainte doit d’abord être analysée afin de juger si elle est recevable.

Si c’est le cas, des vérifications seront effectuées avant d’ouvrir une enquête qui pourrait mener par la suite à des recommandations auprès du ministère de l’Éducation.

Les plaintes portant sur les services aux élèves sont toutefois sous la responsabilité du Protecteur national de l’élève, précise-t-on, une avenue aussi analysée par les deux fédérations syndicales affiliées à la Centrale des syndicats du Québec.Deux fédérations syndicales ont déposé une plainte au Protecteur du citoyen afin de dénoncer «l’ampleur et la brutalité des compressions budgétaires» imposées au réseau scolaire.

• À lire aussi: Restrictions budgétaires en éducation: une pétition franchit les 100 000 signatures en moins d’une semaine

• À lire aussi: Compressions en éducation: le manque à gagner s’élève à 93 M$ au Centre de services scolaire de Montréal

La Fédération du personnel de soutien scolaire et la Fédération du personnel professionnel de l’éducation du Québec s’insurgent contre «les conséquences directes» des restrictions budgétaires «sur les droits des élèves, la qualité des services éducatifs et la mission même de l’école publique», peut-on lire dans un communiqué publié lundi.

Québec impose des restrictions budgétaires d’au moins 570 millions $ en éducation pour l’année 2025-2026. Au cours des derniers jours, des directions d’école ont déploré devoir réduire à la rentrée des services aux élèves comme l’orthopédagogie, l’éducation spécialisée et le tutorat, notamment.

«Gel d’embauche, compressions massives, interdiction d’utiliser les surplus: tout cela a des impacts concrets sur les services rendus aux élèves, notamment ceux qui ont des besoins particuliers», affirme Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire.

Avec l’effort budgétaire exigé par Québec, le gouvernement contrevient à la Loi sur l’instruction publique puisqu’il «n’est plus en mesure de s’assurer que tous les élèves auront accès aux services professionnels dont ils auront besoin pour réussir», ajoute la Fédération du personnel professionnel de l’éducation.

«Ce sont les élèves vulnérables qui en paieront le prix en premier», déplore sa présidente, Carolane Desmarais.

L’ouverture d’une enquête sur les conséquences des compressions est réclamée, tout comme une intervention auprès du ministère de l’Éducation.

Au Protecteur du citoyen, on indique que la plainte doit d’abord être analysée afin de juger si elle est recevable.

Si c’est le cas, des vérifications seront effectuées avant d’ouvrir une enquête qui pourrait mener par la suite à des recommandations auprès du ministère de l’Éducation.

Les plaintes portant sur les services aux élèves sont toutefois sous la responsabilité du Protecteur national de l’élève, précise-t-on, une avenue qui est aussi à l’étude par les deux fédérations syndicales affiliées à la Centrale des syndicats du Québec.

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Écrivez-nous à l’adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.



Source link

[ad_3]

[ad_4]

Share This Article
Leave a comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *