L’exposition agricole de Bedford a 200 ans et attire aussi des jeunes à prendre la relève de leurs parents.
«Ça fait 40 ans que je viens ici et de voir cette relève passionnée, disons que c’est le rêve de tout agriculteur», commente Éric Casser. Le grand-père était hier très bien accompagné pour cette première journée de l’événement, avec ses huit petits-enfants, sa fille, ses fils et ses belles-filles.
Les vaches à l’honneur
Des dizaines de familles étaient rassemblées pour la très populaire compétition de bovins laitiers. Le jeune Lucas Leduc, par exemple, a développé un intérêt pour le milieu agricole à 5 ans et a gagné un prix pour sa prestation avec sa génisse de race holstein.
Chaque exposant qui participe au concours avec sa bête doit pratiquer des centaines d’heures avant de la présenter. Il doit s’assurer que son animal demeure calme, qu’il obéit aux consignes et qu’il suit son maître au pied.
«C’est une belle expérience», mentionne à la hâte Lucas avant de repartir avec sa championne.
Les critères d’évaluation pour déterminer les vaches triomphantes sont nombreux: être très bien entretenues, avoir le poil fraîchement lavé et coiffé, être en parfaite santé et ne présenter aucune blessure ou infection de la peau.
Les jeunes doivent aussi respecter un décorum, notamment s’assurer de porter du blanc, de présenter l’inscription originale de leur animal et de prendre en charge leur animal.
«Ça leur donne vraiment une belle motivation! C’est beaucoup de temps, mais c’est une belle discipline qu’ils veulent pratiquer», ajoute Brian Leduc.
Parmi les participants, on retrouvait les cinq enfants de Francesca Beauregard, une agricultrice qui a elle-même fait ce type de compétition.
«On a cette passion, mais ce sont les enfants qui ont pris la relève. Ils ont vraiment un intérêt pour les vaches Jersey [dont la robe est beige ou crème] et ça leur tentait de poursuivre la tradition», a commenté la mère de Marieville.
C’est même son fils Logan, âgé de 9 ans, qui s’est assuré de mettre la touche finale en brossant les vaches, juste avant qu’elles entrent en scène.
Esprit de communauté
Une jeune cavalière qui a remporté la première place des compétitions équestres de la matinée se réjouissait de pouvoir pratiquer sa passion dans son coin de pays.
«Je suis la plus jeune de ma catégorie, mais je monte à cheval depuis que j’ai 5 ans. Ça me permet d’échanger avec d’autres cavaliers et de gagner des prix», souligne Eva Fortin, 9 ans.
Pour les organisateurs de l’événement, constater que l’engouement est toujours aussi présent après 200 ans d’existence est une grande source de motivation
«C’est vraiment l’occasion pour les passionnés d’animaux, les agriculteurs et les gens du coin de se rassembler. Au final, on fait ça pour redonner à la communauté», commente Claude Krans, président de l’événement depuis 2010.
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