Jeune artiste poignardée à mort en pleine rue : son ex-copain coupable, au grand soulagement des parents

morly
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Le Montréalais qui avait poignardé à mort son ex-copine en pleine rue à Montréal n’était pas atteint d’une maladie mentale, a conclu le jury, à la grande satisfaction des parents de la jeune femme assassinée.

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«On est surtout contents que ça n’arrivera pas à quelqu’un d’autre, c’est ça, la chose la plus importante. Ça a été un long processus, une épreuve, mais c’est fini», a commenté Guy Bonnier, ce mardi, au palais de justice de Montréal.

Quelques minutes plus tôt, ce père était assis dans la salle d’audience avec sa conjointe, Jasmine Lebeau, à quelques mètres de François Pelletier, l’assassin de sa fille, Romane Bonnier. Seule une paroi en vitre les séparait.

Puis, le jury est entré dans la salle, enveloppe en main. Après plus d’un mois de procès et trois jours complets de délibération, le verdict allait être rendu.

«Coupable de meurtre au premier degré», a alors lancé solennellement le président du jury.

Par ces quelques mots, le sort de l’assassin de 39 ans était scellé: il écopera de la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant d’avoir purgé au moins 25 ans de pénitencier.

Malgré cela, Pelletier est resté de marbre, regardant droit devant lui.





L’assassin François Pelletier, coupable du meurtre prémédité de Romane Bonnier, une jeune artiste montréalaise.


Photo tirée du Facebook de François Pelletier

Colère extrême

Le meurtre de Mme Bonnier, 24 ans, était survenu en octobre 2021. La jeune artiste qui rêvait de jouer dans des comédies musicales venait alors de décrocher un premier rôle professionnel.

Mais ses rêves sur le point de se réaliser ont été anéantis par Pelletier, un ex-copain obsessif qu’elle avait brièvement fréquenté.

Armé d’un couteau dans une main et d’un bouquet de fleurs dans l’autre, il a attendu qu’elle quitte son domicile afin de la suivre et de la tuer, alors qu’elle marchait au centre-ville de la métropole. Il l’a poignardée à plus de 20 reprises, devant des passants horrifiés.                           





Romane Bonnier a été tuée sur Le Plateau-Mont-Royal le 19 octobre 2021.


Photo tirée du instagram de Romane Bonnier

Pas la santé mentale

Lors du procès, il avait été révélé que l’assassin et sa victime avaient eu quelques mois auparavant une relation «très brève, mais intense», qui ne s’était pas terminée à la satisfaction de Pelletier.

Il avait commencé à envoyer à la jeune artiste des avalanches de messages. Pleine de patience, la jeune femme lui répondait, mais plus le temps passait, plus elle ignorait quoi faire.

«Tu es ma dernière et seule chance à l’amour…», avait entre autres écrit l’assassin, quelques mois avant le meurtre.

Lors du procès, Pelletier, qui se défend seul, avait tenté de plaider la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.

Mais Mes Marianna Ferraro et Louis Bouthillier de la Couronne ont fait témoigner un expert, le Dr Gilles Chamberland, qui a démoli cette théorie en soulevant que Pelletier avait davantage agi par colère.

Le jury a penché pour cette théorie.





Me Marianna Ferraro de la Couronne, à la suite du verdict de meurtre prémédité de François Pelletier, le 1er juillet 2025, au palais de justice de Montréal.


Photo Michaël Nguyen

Pelletier reviendra à la cour en août, pour que sa sentence soit officialisée. Les proches de Mme Bonnier pourront également témoigner de l’impact que le drame a eu sur eux. Mais déjà, ils ont tenu à remercier le juge François Dadour d’avoir mené à bien ce procès.

«Le juge a eu une patience incroyable, il a été très juste, il a appliqué la loi, a dit Guy Bonnier. Pareil pour les procureurs [de la Couronne].»

Il a toutefois déploré qu’un accusé soupçonné d’avoir des troubles mentaux puisse se défendre seul. Selon lui, l’État aurait avantage à se pencher sur le sujet.





Jasmine Lebeau et Guy Bonnier, parents de Romane Bonnier, assassinée par François Pelletier, à la suite du verdict de meurtre prémédité, le 1er juillet 2025, au palais de justice de Montréal.


Photo Michaël Nguyen



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