Le Canadien a obtenu un «marqueur-né»

morly
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Kent Hughes n’a surpris personne en échangeant Logan Mailloux. Mais il a pris tout le monde de court en obtenant Zachary Bolduc dans cette transaction. Dont Bolduc lui-même.

Très bon ami de l’attaquant québécois, Nathan Gaucher s’entraînait ce matin avec le principal intéressé à Québec. Les deux compagnons ne se doutaient de rien. Pas plus tôt qu’hier en fait, Bolduc disait à quel point il avait hâte de retrouver ses coéquipiers au Missouri.

Gaucher venait de rentrer à la maison quand il a eu vent de la transaction, mardi après-midi.

«Quand je me suis fait annoncer ça, j’ai eu un petit frisson, a confié Gaucher à TVA Sports. Il va avoir une belle opportunité, il revient chez lui. Je crois qu’il était dans une belle position à St. Louis, mais il va avoir sa chance aussi à Montréal.»

Un lancer dangereux

Aux dires de Gaucher, qui a gagné la coupe Memorial avec Bolduc dans l’uniforme des Remparts de Québec, le Canadien a fait l’acquisition d’un «marqueur-né».

«Il patine très vite et si tu lui donnes la puck, c’est sûr qu’il va trouver une façon de la faire rentrer dans le but, a-t-il assuré. Son point fort, c’est vraiment son lancer.»

L’avantage numérique des Blues était d’ailleurs articulé autour de ce coup de fouet des poignets, particulièrement en deuxième moitié de saison, lorsque Bolduc a pris son envol avec 14 buts et sept aides pour 21 points en 28 matchs. Aucune autre recrue de la LNH n’a inscrit plus de buts que lui après la Confrontation des 4 nations. Bolduc peut faire des dégâts à cinq contre quatre, que ce soit sur le couloir droit (right half-wall) ou à l’intérieur des points de mises au jeu.

«Il jouait dans le bumper à St. Louis sur la première unité, a noté Gaucher. Il recevait la puck et le lancer partait assez vite.»

Ce n’est pas un spécialiste qui s’effacera à cinq contre cinq pour autant: «Il peut prendre la rondelle et traverser toute la longueur de la patinoire, quasiment, avec sa vitesse.»

On dit aussi le nouveau venu assez solide pour survivre dans le marché montréalais en tant que Québécois de premier plan.

«Je ne pense pas que la pression l’atteigne, s’est prononcé Gaucher. On a joué à Québec [dans le plus gros marché du junior majeur]. Ce n’est pas comparable à Montréal, mais Zach, cette année-là, il a marqué 50 buts. Il aime juste vraiment ça, jouer au hockey, compétitionner et être avec les gars.»

En pleine ascension

Gaucher a remarqué quelque chose d’intéressant lorsqu’il a ouvert son téléviseur lors des séries éliminatoires pour épier son frère d’armes.

Des détails s’étaient ajoutés au jeu de Bolduc, qui s’était acclimaté aux rigueurs du hockey professionnel au plus haut niveau après une première saison complète dans la LNH.

«Il a commencé à gagner en maturité dans sa game, a observé Gaucher. Il freinait un peu plus en zone défensive. Il était plus physique. Il était plus impliqué en échec avant.

«Comme ailier, il aimait ça bouger ses pieds, mais c’est important, parfois, de s’arrêter et de prendre un petit moment pour t’assurer que tu couvres ton défenseur. Aussi, finir tes mises en échec, ne pas tourner. C’est quelque chose qu’il a beaucoup amélioré.»

Le travail n’est pas terminé, puisque Bolduc devra lutter avec plusieurs ailiers, dont Patrik Laine, au camp d’entraînement afin de se frayer un chemin au sein des deux premiers trios du CH. C’est sous la supervision du préparateur physique David Rodrigue qu’il lève de la fonte depuis le début de l’été dans la Vieille Capitale.

«Son programme, c’est de mettre de la masse, a expliqué Gaucher. L’explosion, la vitesse, il l’a. C’est vraiment juste de mettre un petit peu plus lourd sur les charges pour avoir un peu plus de tonus dans les coins.»



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