Le tennis l’a emporté sur les échecs: le rêve de Victoria Mboko et de sa famille s’est réalisé

morly
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Les Mboko forment un clan tissé serré, uni par la passion du tennis, pour laquelle les parents ont fait plusieurs sacrifices. Ç’aurait pu être par les échecs, aussi, un autre passe-temps dont raffole le papa, Cyprien.

Mais semble-t-il que ça ne bougeait pas assez pour les quatre enfants de la famille. «Jeunes, on n’avait pas la patience!» lance en riant Gracia Mboko, la sœur aînée de Victoria.

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Sans doute les avez-vous aperçus dans les gradins, au fil des derniers jours. D’abord Gracia, 29 ans, qui s’assoit auprès des entraîneurs de sa cadette. 





Ben Pelosse / JdeM

Puis, tout le reste de la famille d’origine congolaise, établie au Canada depuis 16 ans: le père, la maman Godee, et ses deux frères, réunis dans les estrades du Stade IGA, avec la petite Ivy, le yorkshire-terrier. Comme «Vicky», Gracia et Kevin ont joué à un très bon niveau de tennis, sur le circuit universitaire américain. 





Photo Martin Chevalier

Mais Victoria, la plus jeune, avait très tôt quelque chose de spécial. «Elle a commencé à faire de la compétition quand elle avait 7 ou 8 ans», se souvient sa grande sœur dans son excellent français, la langue qu’elle parle le plus à la maison.

«Déjà, elle affrontait des adversaires plus âgés, précise-t-elle. Le premier qu’elle a gagné, elle avait 8 ans, je crois. Elle était allée en Guadeloupe, avec Tennis Canada. Elle avait adoré l’expérience.» 

Aussi compétitive dans le salon des joueuses

La «petite» du clan se démarquait aussi par une volonté de gagner à tout prix, qu’elle n’a clairement jamais perdue. Si on a pu le voir à maintes reprises sur le terrain dans les derniers jours, Gracia Mboko le constate aussi dans les entrailles du stade.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l’émission de Alexandre Dubé, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«Avant les matchs, dans le salon réservé aux joueuses, elle joue au basket avec mon frère. Ils s’affrontent aussi au ping-pong. Ils sont toujours en train de se lancer des défis. Qui va gagner?» se moque gentiment Gracia.

«Elle a beaucoup d’énergie, ajoute la jeune femme. Mais c’est aussi quelqu’un de très gentil, qui aime s’occuper des gens. Elle a aussi beaucoup de plaisir sur le court, surtout quand on lui donne un challenge.»





Ben Pelosse / JdeM

Éviter une vie trop solitaire

Et comment la famille de Burlington, en Ontario, vit-elle la frénésie de ces derniers mois, ces derniers jours, eux qui aiment tant le tennis? 

Ils ont parfois accompagné leur joueuse prodige de 18 ans aux quatre coins du monde. À commencer par Gracia Mboko, qui est celle qui est la plus proche de Victoria et qui a voyagé au Japon avec sa petite sœur dans le cadre de sa première participation à la Coupe Billie Jean King, en avril dernier. 





Ben Pelosse / JdeM

«C’était une grande première pour elle», sourit Gracia.

Certains sont allés à Roland-Garros ou à Wimbledon. Ils devraient tous être au US Open, dans deux semaines, à New York, auquel Victoria participera pour la première fois.

«C’est une vie solitaire, sur le circuit, soulève la grande sœur. Parfois, tu ne vois pas ta famille pendant plusieurs semaines. Elle aime notre présence. On est là pour la soutenir, avec le petit chien. Ça l’aide à se détendre.»

Tous ne vivent pas les matchs de la même façon, par contre! «Ma mère est plus nerveuse, mais mon père et mes frères sont plus calmes, souligne Gracia Mboko. Moi, j’essaye de la garder positive.»



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