Le train Tom Wilson a fauché de plein fouet Alexandre Carrier, dimanche soir, forçant le pauvre défenseur du Canadien à rater les dernières minutes du quatrième match contre les Capitals de Washington. Un match que le CH a perdu 5 à 2, notamment en raison du but qu’Andrew Mangiapane a inscrit au cours de la même séquence.
À vitesse réelle, difficile de dire si cette mise en échec du robuste Wilson était légale. L’attaquant avait-il atteint le Québécois à la tête, au cou ou au niveau des épaules?
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Dans le Centre Bell plein à craquer et gonflé à bloc, la mise en échec a déclenché de vives réactions des fans. Ils n’ont pas été les seuls à se questionner, d’ailleurs: dans le vestiaire, Jakub Dobes s’interrogeait sur la raison qui avait poussé les officiels à ne pas interrompre le jeu.
«Je pensais qu’il y aurait un arrêt, a pointé le jeune gardien. Tu ne veux pas voir un joueur avec une commotion cérébrale sur la glace.»
Mais ailleurs qu’au Québec, nombreux sont ceux qui croient qu’il n’y avait rien de scandaleux dans le geste ni dans la réaction des arbitres. Au contraire.
Comme dans le bon vieux temps
«Si tu penses que la mise en échec de Wilson était sale, tu es un put*** de clown et arrête de regarder les séries éliminatoires.»
– Paul Bissonnette, ancien joueur de la LNH, coanimateur du balado Spittin’ Chicklets et analyste pour TNT Sports, sur X.
«C’était une mise en échec propre sur Carrier. C’était vicieux, mais ça ne méritait pas une pénalité. Il y a 20 ou 30 ans, il y avait cinq Tom Wilson sur chaque équipe. Maintenant, il n’y a même plus cinq Tom Wilson dans la ligue et les joueurs ne sont plus habitués à des adversaires qui arrivent vers eux de cette façon.»
– Elliotte Friedman, informateur hockey pour Sportsnet, dans son balado 32 Thoughts.
«C’était sur la limite mais légal, ultimement – certainement beaucoup plus légal que plusieurs gestes posés par Wilson dans le passé –, et ç’a complètement sorti Carrier du jeu.»
– Sean Gentille, journaliste pour The Athletic.
«Cette mise en échec de Tom Wilson a changé le cours de la série. C’est un jeu violent et tout a changé après cette mise en échec.»
– Ryan Whitney, ancien joueur de la LNH et coanimateur du balado Spittin’ Chicklets, sur X.
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