Les électeurs ont été nombreux à voter par anticipation dans la circonscription d’Arthabaska, dimanche.
En effet, 13,39% des électeurs inscrits avaient déjà déposé leur bulletin dans l’urne, à 9h20 lundi matin.
Le vote par anticipation se poursuit lundi et l’élection véritable doit avoir lieu dans une semaine, le 11 août.
«Le taux de 13,39% est très élevé: à titre de comparaison, lors de la partielle dans la circonscription de Terrebonne qui s’est tenue en mars 2025, le taux de participation préliminaire après la première journée de vote par anticipation était de 7,89%», écrit une porte-parole d’Élections Québec, Julie St-Arnaud Drolet.
Ainsi, 7491 électeurs ont voté hier. Ils étaient 4740 électeurs lors du premier jour de vote par anticipation pour l’élection partielle dans Terrebonne, au printemps dernier.
Il faut dire que ce scrutin pour remplacer le caquiste Éric Lefebvre, devenu député à la Chambre des communes, a des implications sur la scène provinciale.
Le Parti Québécois tente de démontrer qu’il est sur une lancée, à un an des élections générales, tandis que le chef conservateur Éric Duhaime souhaite y être élu pour faire enfin son entrée à l’Assemblée nationale.
Files d’attente
L’engouement des électeurs et le travail des formations politiques pour inciter les électeurs à voter ont d’ailleurs créé des files d’attente à certains endroits.
«Les électeurs ont en effet été nombreux à se présenter pour voter au cours de la journée d’hier et nous sommes désolés de l’attente que certains d’entre eux ont vécue. Jusqu’à maintenant, il y a moins d’achalandage aujourd’hui», souligne la porte-parole d’Élections Québec.
Julie St-Arnaud Drolet fait remarquer que le vote par anticipation est devenu de plus en plus populaire, ces dernières années.
Élections Québec demande d’ailleurs aux élus de revoir la Loi électorale, afin de pouvoir s’adapter à cette nouvelle réalité.
La loi actuelle n’offre pas suffisamment de «souplesse», dit la porte-parole.
«En effet, les électeurs sont assignés à une table de vote précise parce que leur nom figure uniquement sur la liste imprimée utilisée par le personnel électoral de cette table, qui constitue un extrait de la liste électorale. Pour cette raison, l’attente peut être inégale dans un même lieu de vote: nous ne pouvons pas diriger les électeurs vers les tables de vote qui sont libres», explique-t-elle.
Élections Québec recommande donc aux élus de modifier la Loi, pour «permettre aux électeurs de se présenter à la première table de vote qui se libère».
«Ces derniers n’auraient plus besoin d’attendre qu’une table de vote précise soit libre pour voter», explique Julie St-Arnaud Drolet.
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